Trek 2 - Jour 5 : col d'Ala-Köl

Le petit dej à 6h du matin... Avec une vue pas trop dégueulasse 😉

Et aujourd'hui, qu'est-ce qu'on fait...? Et bien...on monte da!!!!

Et on passe notre dernier col, à 3900m d'altitude!!! Ça, c'est fait! A coups de puffs, de douleurs, d'efforts...mais c'est fait! Et une petite neige au sommet nous pousse à entamer la descente assez rapidement!

Enfin...rapidement...c'est un grand mot! Le début était plus raide qu'une piste noire, dans la caillasse!!! Il faisait froid, le brouillard nous avait rattrapé et nos doigts congelés étaient notre seul moyen de rester accrochés à la paroi et d'éviter une descente radicale! Et la suite, entre la neige et les cailloux, n'était pas plus facile!

Alors... Pour la suite de la descente, nous n'avons pas pu faire de photo... Non seulement parce que la batterie de notre appareil photo était quasi naze...mais surtout parce qu'il a plu comme vache qui pisse pendant TOUTE LA JOURNÉE, NON STOP! Une vraie drache à la belge!!! 

Du coup, on se dit "ok, pas de photos, on va l'expliquer avec nos mots"... Mais même ça, ce n'est pas facile! Entre les cailloux glissants, les marécages, les chemins de moutons plus que plein de boue, les passages de rivière complètement déchaînée sur 2 troncs hyper glissants, les pentes raides de chez raides et les chemins sous eau...on a enchaîné des dizaines et dizaines de chutes, le cul et les mains dans la boue!!!

On a quand même fait une pause pour dîner, car un berger, nous voyant avancer avec grande peine et voyant nos mines déconfites, nous a proposé de venir nous abriter sous sa tente pendant quelques précieuses minutes au sec et à la chaleur du feu de bois!

Puis on est reparti, pour de nouvelles chutes, des passages de rivière sans même se déchausser (on était quand même tout crus), des pieds qui s'enfoncent dans la bou(s)e jusqu'aux genoux (ce qui nous a quand même valu un fou rire...mais pas trop long, car le souffle était court...) et l'impression que ce cauchemar n'aurait pas de fin!

On était littéralement trempés, dégueulasses et épuisés en arrivant à Altyn Arashan!

Là, Perrine et Antoine nous attendaient et on a fêté cette journée de merde (qui avait pourtant très bien commencé) dans des sources d'eau chaude (la grande classe, comme au Pérou), avec un repas de fou, une nuit dans une yourte, un jeu de cartes et 12 litres de bière... 🍻